Newsletter Hebdo #83

Heureux de vous retrouver avec cette quatre-vingt-troisième édition de notre newsletter.

 

La semaine de 4 jours a le vent en poupe.

La Belgique, dans le cadre de son « deal pour l’emploi » vient de réformer le marché du travail et les journées de 8 heures en place depuis 1921. Il est désormais possible de choisir de travailler sur 4 ou 5 jours, sans réduction du temps de travail ni de salaire. De fait, la semaine de 4 jours passera à 9h30 hebdomadaire (contre 8h sur 5 jours). L’un des objectifs est notamment la création d’emploi en partageant l’activité. Mais aussi accroître le bien-être des salariés.

 

Les tests se multiplient depuis quelque temps à l’international. Au Japon, pays à la très forte culture d’entreprises, plusieurs sociétés – et non des moindres comme Panasonic ou Hitachi – optent pour les 4 jours. Microsoft teste le modèle là-bas depuis 2019. Résultat : 40% de productivité en plus et 92% des salariés satisfaits. En 2022, l’Espagne et le Royaume-Uni ont également lancé des expérimentations. Chez le premier, c’est la semaine de 32h au lieu de 40h qui a été choisie, sans perte de salaires. Chez le second, plus de 80% des entreprises se disent satisfaites et souhaitent prolonger le modèle. Les Islandais, enfin, testent les 4 jours depuis 2015.

 

En France, selon une étude de la société ADP, spécialisée en solutions RH, 64 % des salariés français souhaiteraient passer sur 4 jours, notamment dans les secteurs de l’hôtellerie et du tourisme (76 %), de l’industrie (69 %) ainsi que des médias et de l’information (69 %).

Plus de 400 entreprises françaises ont sauté le pas aujourd’hui. Chez certaines, les salariés travaillent 32 heures par semaine sur 4 jours, payés 39 heures ; d’autres sont à 35h sur 4 jours ou proposent la semaine de 4 jours pour l’été, de mai à août, sans baisse de salaire.

Et les avantages sont nombreux : meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée pour les salariés ; hausse de productivité, baisse d’absentéisme et meilleure attractivité pour les entreprises. Et, pour Laurent de la Clergerie, patron de LDLC, qui a opté pour les 4 jours sans perte de salaire, même « les résultats de l’entreprise sont en hausse« .

 

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Benjamin Gatiniol

Benjamin Gatiniol

Responsable Marketing & Communication d'Auverco

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