En raison de l’activitĂ© de son entreprise de rĂ©paration et d’entretien automobile, un employeur impose Ă ses mĂ©caniciens de porter une tenue de travail comportant notamment une combinaison, des gants et des chaussures de protection.
Alors que l’alerte canicule est donnĂ©e, un salariĂ© refuse de porter ces Ă©quipements au motif qu’il fait trop chaud dans l’atelier.
Peut-il refuser de porter ces équipements ?
La rĂ©ponse n’est pas toujours celle que l’on croit…
La bonne rĂ©ponse est…
Non
En principe, le salariĂ© doit porter ses Ă©quipements de protection individuelles, mĂŞme en pĂ©riode de canicule. Ceux-ci doivent permettre, autant que possible, l’Ă©vacuation de la chaleur.
Non
En principe, le salariĂ© doit porter ses Ă©quipements de protection individuelles, mĂŞme en pĂ©riode de canicule. Ceux-ci doivent permettre, autant que possible, l’Ă©vacuation de la chaleur.
Pour limiter les risques liĂ©s aux coups de chaleur, l’employeur doit Ă©ventuellement modifier l’organisation du travail, s’assurer que la tempĂ©rature de l’atelier reste aussi supportable que possible, assurer sa ventilation, prĂ©voir des sources d’eau potable fraĂ®che Ă proximitĂ© des postes de travail, etc.
Si l’Ă©lĂ©vation de la tempĂ©rature prĂ©sente un danger grave et imminent pour les travailleurs, ceux-ci pourront exercer individuellement leur droit de retrait (c’est-Ă -dire cesser l’activitĂ© qui les expose Ă ce danger).